quel curieux silence

juste un rappel....
il y a quelques mois, en décembre je crois, tous les auzanais qui le désiraient ont pu, tout à fait librement, rencontrer, Jos...
Il a toujours accepter de rencontrer ceux qui le lui demandent,
même s'il n'est pas forcément disponible à la minute où "je" décide qu'il doit être à ma disposition.
Ceci, sans aucune opinion sur l'ensemble des projets en cours ou en discussion....

Monsieur Joss,

Pourquoi pas, le respect est maitre de toute rencontre

Bientôt je serai à nouveau à Castelnau.
On peut se voire.
Cela ne peut pas faire du mal, ni à vous, ni à moi.

Monsieur Joss;

"A+" n'est pas un nom mais une abréviation de "à plus" autrement dit "à plus tard".


A+, oh pardon

Arrsène Lupin

PS: je suis un inconnu pour vous, mais vous l'êtes aussi pour moi car je ne vous connais qu'à travers le forum, comme beaucoup d'autres d'ailleurs.

Cher inconnu, utilisant le nom A+,

Vous aimez la discussion de sourd.

Monsieur Jos,

Pourquoi ne répondez-vous pas à mes propos, vous qui aimez le débat. Est-ce les arguments qui vous manque, ou pensez-vous que les miens soit plus reçevables? J'attendais une meilleure réplique de votre part.

Votre invitation est flatteuse, mais je crois bien qu'en voyant la maquette en 3D mon sentiment serait encore plus vif.

A+

Et bien venez alors plustard.

Nous avons tout le temps.

Nous serons pratiquement voisins, c'est une bonne raison de refaire connaissance.

Monsieur Jos,
malgré le respect que je vous dois, je voudrais dire que votre projet je l'ais vu, et franchement ne me dites pas qu'il s'intègre bien dans une campagne. Allez fairece type de projet sur les cotes espagnoles cela sera beaucoup plus dans l'esprit, et puis les espagnols construisent à tour de bras sur leurs cotes, ils ont déjà tout flingué, je suis sur qu'ils vous accueillerons les bras ouvert s'il leur reste une petite place. Vous savez monsieur Jos je ne crois qu'aux pays-bas l'on puisse construire quelquechose de cette envergure qui ne s'intègre pas à leur mode de vie. Vous êtes très protectionnistes chez vous et d'autant plus si cela était pour des retraités étrangers. Je crois que vos compatriotes n'aurais jamais laisser faire. Alors respectez ce que chez vous vous ne voudriez pas, évidemment je ne parle pas de vous car c'est votre job.

Vous dites ensuite que toute discutions est interressante et que le débat est important.Que je saches au début du projet vous vous êtes bien gardé de discuter avec les citoyens de Castelneau et vous avez essayé de faire ce projet sans faire de bruit et sans en parler à quiconque, et sur ce, sur une zone protégée, et c'est grace à des gens vigilants et curieux de ce qui se préparait que vous avez dû arrêter les travaux, donc je ne pense pas que vous ayez eu envie de discuter avec les habitants avant , et par ailleur le maire non plus n'a pas trouver utile de dire à ses citoyens, qu'il allait presque doubler la popullation de castelneau avec des étrangers dans un quartier résidentiel digne d'une grosse station balnéaire au bord de la mer, cela ne devait pas être suffisamment important por en parler, car cela cachait aussi autre chose pour lui de plus important que le projet. Alors il est certains qu'une fois pris la main dans le sac on veuille accepter la discution.
Vous savez, pour résumer la situation, ce projet ne doit pas appartenir à un seul homme, il dois être le projet de tous les habitants, et ils sont en droit de dire oui on en veut ou non on en veut pas. Le référendum est la chose la plus honnête qui soit en respect des citoyens, et là on ne les a pas respecté, et pourquoi? parce que monsieur le maire sait très bien qu'il y aura une majorité de non. Ce projet va "emmerder" plus de gens qu'il ne va en satisfaire.
Je vous remercie por votre invitation à voir le projet, mais je ne suis pas dans la région en ce moment.
A+

Citation :

Le brontosaure
Comme tous les dinosaures, le brontosaure vivait à l'ère secondaire. Il se nourrissait de plantes aquatiques qui poussaient dans les vastes étendues marécageuses. Il mesurait vingt mètres de long et pesait trente-cinq tonnes. Comme presque tous les reptiles, le brontosaure pondait des oeufs. On en a retrouvé, fossillisés: ils mesurent respectivement vingt et trente centimètres de longueur. On suppose que le brontosaure vivait très longtemps, comme certains reptiles actuels (ex: les tortues qui vivent plus de cent ans).
Signification de son nom: lézard du tonnerre.

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Citation :

Le brontosaure (du grec signifiant littéralement : « saurien du tonnerre ») est en réalité le nom donné ultérieurement au fossile de l'Apatosaurus (« lézard trompeur »).
Cet animal herbivore apparenté aux dinosaures saurischiens vivait au Jurassique, entre 156 et 150 millions d'années avant notre ère.
Célèbre pour sa longue colonne vertébrale, sa queue effilée comptait 82 os. Il pesait 25 tonnes et mesurait vingt mètres de long pour 8 mètres de haut. Il figure parmi les animaux les plus imposants que la Terre ait jamais portés, avec les autres grands sauropodes, comme le diplodocus ou le brachiosaure.
Lorsqu'on l'attaquait, l'apatosaure se servait de sa queue pour donner de grands coups. Il lui arrivait aussi de se lever sur ses pattes arrière pour repousser l'ennemi. Cependant, malgré sa taille imposante, l'apatosaure était un dinosaure pacifique.
Les apatosaures se déplaçaient en troupeaux, broutaient la cime des arbres et mangeaient également des fougères. Pour pouvoir entretenir leur organisme, ils devaient en ingurgiter une quantité énorme.

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finalement, cet animal pacifique a peut-être vécu dans nos contrées, il y a quelques années,
et les gascons authentiques seraient ses très très lointains descendants,
recherchant les zones humides, pas méchants pour un sou, mais n'hésitant pas à se dresser pour faire peur à l'ennemi...
bref, plus de discours que d'actes,
la ressemblance avec Tartarin se confirme...
bonne nuit!!

Bonjour à chacun

Il est parfois fatigant d'entendre toujours les mêmes discours, limités à des slogans, à des idées toutes faites, et sans jamais aucun fait tangible (pardon: bien réel) pour venir étayer (appuyer) des affirmations péremptoires qui, de ce fait, perdent toute force pour convaincre!

dans ce recours contre la carte communale,
il y a aussi,- et le monde agricole si revendicard devrait y penser, - le refus de voir construire d'autres logements comme ceux des Lupins, destinés à accueillir des retraités à faible pouvoir d'achat, comme - par exemple , quelle coincidence!! - ceux du monde agricole!!
- Il y a le refus de laisser construire de nouvelles maisons "à la campagne", pour les enfants, pour les amis qui, eux aussi, ont envie de vivre ici, et pas uniquement "au milieu du village", où il n'y a quasiment plus de place...
- Il y a le refus visceral d'offrir aux jeunes nés ici un autre avenir que l'agriculture, dont nous tous savons qu'une partie est condamnée à court terme (combien de centaines de milliers d'hectares de vignes doivent être arrachées d'ici 2013, autant dire demain!!).
- Et l'on voit, actuellement, le milieu agricole organiser des actions d'information pour inciter des jeunes à embrasser cette profession pour reprendre des terres dont personne ne veut, pour différentes raisons. (je peux citer un opposant au projet: "si je trouvais à vendre ma propriété, je le ferais tout de suite: j'en ai assez de ce métier")

- le communautarisme, c'est ce repli sur soi d'un tout petit groupe, nostalgique du XIX° siècle (ou avant), le temps où l'armagnac était une région de polyculture/élevage, où chacun y ajoutait son lopin de vigne et sa bande de canards..... le temps où l'on vivait bien dans ce coin oublié de tous! (une étude récente évoque un paysage de prairies au XVIII° siècle)
- avant que les pêcheurs, par exemple, ne constatent que les pollutions de l'Izaute ou de la Gélise, ces dernières années, étaient causées quasi exclusivement par des activités agricoles ou apparentées (épandage de lisiers d'élevage intensif, nuisance d'usine de transformation mal maitrisées...).... on est loin de la défense de l'environnement prônée par les Tartarins!
- avant que l'on soit progressivement obligé d'aller chercher l'eau de plus en plus profond, faute d'avoir su préserver de la pollution les nappes plus proches de la surface, et qui n'ont pas résisté à la culture intensive du maïs ou à la concentration de l'élevage. Seul problème, ces nappes de surface profitaient des pluies d'automne et hiver pour se remplir, alors que les nappes profondes mettent des milliers ou des millions d'années à se constituer, et nous y puisons déjà sans complexe.
- avant que d'audacieux "Parisiens" (terme générique incluant tout ce qui vient d'ailleurs) osent venir passer plus de 15 jours de vacances (en y depensant leurs sous au bénéfice du commerce local et des manifestations associatives)
et, crime suprême, achètent des maisons laissées à l'abandon pour les rénover et y vivre un troisième âge dynamique et tourné vers l'avenir .

Ces communautaristes refusent tout débat, toute rencontre constructive, se contentent de panneaux au bord des routes,
un "non" comparable à celui des enfants de 3 ans (l'âge du non, je vous le rappelle), pour qui la seule démarche est de s'affirmer en refusant l'autorité (évidemment! la démocratie est une affaire d'adultes, pas d'enfants!).

Se plaignant, peut-être avec raison, de ce que le Maire ne leur donne pas une tribune publique où s'exprimer, ils avaient ce moyen - certes trop moderne pour eux - de ce "forum" où la censure est, reconnaissez-le, assez faible...
Ils n'ont pas tous Internet, soit, mais il y a un point d'accès public au village, mais certains des leurs le pratiquent couramment, et il y avait là une occasion rêvée pour développer leurs arguments, pour rencontrer les promoteurs d'un projet qui les inquiète, pour expliciter certaines de leurs inquiétudes (forage= danger.... qu'est-ce que cela signifie? quel forage? quel danger? ) ou contre projets (Castelnau d'Auzan doit-il continuer sur la pente descendante constatée depuis quelques décennies??)
Que font-ils, concrètement, pour renverser cette tendance à avoir plus de résidences secondaires que d'habitants fixes, furent-ils retraités?
Au lieu de cela, ils n'ont su, la plupart du temps, que lancer des imprécations, des sous entendus auxquels personne ne comprend rien, des attaques emplies de haine envers leurs adversaires
qui, de leur côté, ont parfois préféré les armes de l'humour, comme s'ils étaient entre gens d'esprit et pas en face de brontosaures
(j'espère que ces sympathiques animaux ne sont pas des oiseaux! sinon, je vais me faire rappeler à l'ordre!!)
La démographie, la sociologie, l'anthropologie sont des sciences, l'étude des populations et de leur comportement ne peuvent se limiter au seul "ressenti", au "on sait bien que", et savoir tailler sa vigne donne sans doute une certaine compétence, mais apparemment pas celle de construire l'avenir de toute une collectivité au XXI° siècle!
(non, je n'ai rien, en soi, contre les agriculteurs, mais certains sont vraiment difficiles !!)
Ne pas savoir la différence entre "anglais" et britanniques" n'est pas une faute, mais l'intelligence est de reconnaitre son ignorance!
et je ne pense pas que Didier conteste sa relative ignorance des techniques viticoles, par contre, en ce qui concerne la population, bac+6 (au moins) donne une certaine compétence! et on ne peut le taxer de parti pris, un chercheur est avant tout un curieux qui observe notre microcosme comme une fourmilière dans laquelle on a donné un coup de pied....

- que nous le voulions ou non, nous ne pourrons pas empêcher une certaine "invasion" de notre région... toute une partie de la France rurale a connu un tel exode depuis des décennies que le vide est comme un aspirateur pour tous ceux qui cherchent où s'établir....
Gascons.... sans doute descendants des "Vasques" envahisseurs au IV° ou V° siècle: que reste-t-il des populations alors envahies? Il y a eu assimilation des nouveaux arrivés, comme des italiens, des espagnols, et tant d'autres depuis...
Moins loin de là, à la fin du moyen âge, notre région était largement peuplée d'anglais, et elle a pourtant survécu!
Nous aussi, nous avons, aujourd'hui, l'opportunité de construire une société vivante et dynamique, où chacun a sa place, où personne ne méprise l'autre, et où chacun s'enrichit de l'apport de l'autre.
Nous qui aimons passionnément notre région, nous aurons à coeur de la partager, pour assurer sa survie.
(N.B.: pour l'Arsène: la plupart des étrangers arrivant en France ont déjà de bonnes notions de français... mais mettent un certain temps à s'habituer à l'accent gascon, pas vraiment celui de leurs professeurs, ainsi qu'à la vitesse à laquelle nous parlons! )
Je salue ici un président d'association ouvrant une assemblée générale: "je vais faire un effort pour parler lentement pour être compris de tous!"

Votez bien demain, et passez un bon "grand week end", pardon: "une bonne fin de semaine augmentée d'un pont"

Bonjour Arsène,

Vous les avez déjà vu de prêt? Nos maquettes, nos dessins, nos plans pour le paysage?

Nos études pour respecter la nature, les connaissez-vous?

Je vous invite de venir chez nous, je vous les montrerai. Nous en discuterons. Si vous avez des bons idées réalisable nous pouvons en tenir compte.

Si vous vous ne montrez pas, si vous ne venez pas discuter vous cherchez uniquement un discussion de sourd.

Bonsoir razoumik,
Je voudrais faire quelques petites remarques au sujet de votre message.
Tout d'abord je trouve que vous chipotez un peu en disant que ce ne sont pas des anglais mais des britanniques. Je ne pense pas que cela change quoi que ce soit, à part donner une petite leçon d'histoire géo. Un peu de culture dans les débats ce n'est jamais désagréable.
Quand vous dites qu'il n'y a pas de communautarisme, c'est faux.
Il faut savoir que les nouveaux migrants ne parlent que leur langue, sauf de rares exeptions, alors je vois pas comment ils pourraient lier des liens avec les gens du cru, qui pour des raisons évidentes ne parlent pas l'anglais. L'anglais est la langue universelle, mais c'est extraordinaire que quand vous avez décidez de venir en France ou ailleurs et notamment dans des petits villages vous n'appreniez pas la langue ou si peu, du pays où vous allez vivre. Non seulement ils prennent nos terres mais en plus c'est à nous à faire l'effort d'apprendre leur langue. Moi je leur ferait même apprendre le patoi (je plaisante) quoi qu'avec l'accent on rigolerait bien. De plus je sais qu'ils ont un journal, hebdo, ou mensuel traduit dans leur langue natale. Mais il est clair que ces gens ne fréquentent que les personnes qui parlent l'anglais. A part quelques exeptions qui font l'effort de prendre des cours de français et essaient de s'intégrer à la vie du village, comme je le disais plus haut.
Ci ce n'est pas du communautarisme !. Avec la barrière de la langue , c'est inévitable.
Ensuite vous parlez d'une migration dû aux problèmes liés aux grandes agglomérations. Oui peut-être, mais ce n'est pas une raison de venir en créer chez ceux qui n'en veulent pas et ne veulent surtout pas perdre leur précieuse tranquillité. Et je ne parle pas de certains parisiens qui snobent les paysans et qui viennent s'installer et ne savent même pas prononcer le nom GERS.

Voilà razoumik, j'ai tort ou raison je ne sais pas c'est mon opinion, je ne peu pas m'empêcher de vouloir defendre les terres qui peuvent l'être encore (du moins dans mes opinions). Car ceux qui la mérite le plus ce sont ceux qui y sont né, l'ont toujours aimée et l'on travaillée durement durant leur vie. Ce n'est pas pas pour y voir construire un disneyland de retraités étranger qui n'ont jamais rien compris à la terre.
A+

Je voudrai juste apporter une petite précision concernant l'article de Sud-Ouest du 2 mai. Le titre est particulièrement faux comme le sont la plupart des articles de presse concernant le sujet sensible des migrations de Britanniques dans l'espace rural français. Tout d'abord ce sont des britanniques et non pas seulement des Anglais, première approximation de la journaliste.
De plus et c'est maladif chez les journalistes, dès qu'ils tiennent deux exemples concrets ils font une belle généralisation à l'ensemble d'une population. Je rappellerai que le consul de Grande-Bretagne de Bordeaux est incapable de donner un chiffre sur le nombre de Britanniques dans le Sud-Ouest et que d'après diverses recherches universitaires (d'économistes et de géographes) le communautarisme n'est pas du tout le mode de territorialisation choisi par ces migrants.
Il faudrait d'ailleur demander à la journaliste ce qu'elle entend par communautarisme. Là encore c'est un concept bien utile pour alarmer les lecteurs...
Enfin si vous désirez vous balader du côté du sud-lot vous verrez que de nombreux britanniques sont parfaitement insérés dans les villages, participent activement à la vie sociale et économique de ces derniers. Généralement ils fuient même la compagnie de leur concitoyens, s'ils sont venus dans le Sud-Ouest c'est justement pour fuir les excès de la vie dans les îles britanniques.

Nous nous ne cachons pas et sont et restons, comme dans le passé, ouvert à tout discussion.

Vous savez bien que lorsqu'on entreprend, on se fixe un objectif dans lequel on inclus raison et bon sens.

Par après pour persévérer, il faut que l'on soit content et heureux dans ce que l'on fait, la réussite en fait, n'est que le regard que les autres posent sur ce que l'on fait.

L'important c'est ce que l'on ressent et ce que l'on vit.

Pour une bonne cause, comme Le Castèl, il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer.

Donc, nous continuons et attendons avec intérêt la discussion avec ceux qui le veulent bien.

L’union fait la force, venez et discutons.

bonjour,
un peu d'aide, pour comprendre les allusions non argumentées
(n'oublions pas que la majorité de nos lecteurs ne sont pas sur place, et que Sud Ouest a une audience plutôt faible sur le secteur)

lisez sud ouest des 2 et 3 mai
(à partir du site sudouest.com
j'ai l'impression aujourd'hui que les liens directs ne veulent pas passer,
voici donc ci dessous la copie des acticles

le 2 mai:
Petit commerce entre amis
:Caroline Campagne

ECONOMIE. --Une fois installés en terre armagnacaise, la plupart des Anglais vivent en communauté sans pour autant être vraiment liés avec les Gersois
Les Anglais seraient de plus en plus nombreux à venir s'installer sur les terres gersoises. Dans le grand Sud-Ouest, on dénombrerait 40 000 ressortissants britanniques dont 4 000 pour le département du Gers.
La propriétaire de l'épicerie Churchill's à Condom fait partie de cette nouvelle population. Les « néos-ruraux » comme on les surnomme ici. La jeune femme s'appelle Judith Roberts et elle est originaire de Manchester. Avant de venir s'installer en France, elle y élevait ses enfants. Jusqu'au jour où elle a débarqué en vacances avec sa famille chez un ami. « Nous avons eu un vrai coup de c?ur, confie-t-elle et nous sommes venus nous installer à Larroque-Saint-Sernin sans hésiter une seule minute. Puis j'ai repris l'épicerie ».
Du client retraité à Siouxie. Judith parle un français hésitant mais cela n'a pas l'air de la préoccuper. « Mes clients sont presque tous de nationalité anglaise ». Même Siouxie l'ex-leader du groupe Siouxie and the Banshees ferait partie de sa clientèle. « Je vois une femme qui lui ressemble mais je ne lui ai jamais demandé qui elle était vraiment », glisse-t-elle dans un sourire.
Mais d'autres clients plus ordinaires ont l'habitude de défiler dans son magasin : « Je suis retraitée, confie Danuta Cree et je vis à Gazaupouy toute l'année depuis trois ans. On trouve de très bons produits dans le Gers mais je ne peux pas me passer de jucy fruit ». Cette septuagénaire ne parle que très peu notre langue : « Nous sommes nombreux ici et comme nous sommes souvent entre nous, la barrière de la langue ne nous pose pas de problèmes ».
D'autant plus qu'ils ne sont pas tous retraités. Selon plusieurs enquêtes, la plupart des Anglais qui s'installent dans le Gers avaient pour la plupart un métier en Angleterre. Et ils s'en vont pour changer de vie.
« En autarcie ». Certains viennent s'installer pour travailler. Et cela ne plaît pas toujours aux Gersois.
On leur reproche notamment de vivre en autarcie
On leur reproche notamment de vivre en autarcie et de ne pas participer suffisamment à l'économie locale.
« On retrouve tous les corps de métiers de l'électricien au dépanneur informatique. Ils s'installent ici mais vivent à part, regrette un agriculteur romévien. Christopher, l'époux de l'épicière anglaise exerce justement le métier de plombier dans le secteur Armagnacais « C'est vrai que la plupart de ses clients sont anglais ajoute Judith Roberts. Mais ce n'est pas toujours le cas. Nous fonctionnons aussi au hasard des rencontres ».
En tout cas, les annonces affichées dans la boutique anglaise condomoise proposent aux clients tout un panel de services allant des soins esthétiques à la coiffure, de la plomberie à la décoration intérieure. Et ce n'est là qu'un échantillon d'une longue liste qui n'est sûrement pas prête de s'arrêter.

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Mieux maîtriser son français en montant sur les planches
:C.C.
Jill Lucas Horvais n'est pas une inconnue au théâtre dans le paysageGersois. Sa récente adaptation d'une pièce d'Aristophane « Au secours, elles veulent gouverner » a été très remarquée. Et après la réalisation de plusieurs spectacles qui ont connu un certain succès dans le département, le professeur s'est lancé un nouveau défi. Celui de la création d'un autre atelier destiné cette fois aux étrangers dans son école de La Romieu. « Depuis que je m'occupe de l'atelier de théâtre romévien, explique-t-elle, j'avais souvent des élèves anglais et allemands mais ils n'avaient pas forcément le même niveau que mes élèves français ».
« Parler un peu français ». Du coup certains trouvaient que ça ralentissait le rythme d'apprentissage et les autres que ça allait trop vite. D'où l'idée de créer un stage baptisé « Acting in french », destiné aux Anglais et aux Allemands qui habitent le secteur. « Ces cours leur permettront d'évoluer et de progresser dans un climat plus confiant. Seul petit bémol mais qui a tout de même son importance avant de monter sur scène, les participants devront « parler un peu français », selon l'enseignante. Au menu ensuite, des réalisations de saynètes sur la vie quotidienne et des improvisations. « Ces exercices permettront aux stagiaires d'enrichir leur vocabulaire dans les deux langues, ajoute-elle. Pour être efficace et s'occuper avec attention de chaque élève, Jill Lucas-Horvais n'accueillera pas plus de 16 personnes en même temps dans son groupe. Et avec le nombre important d'anglais dans le secteur mais aussi d'Allemands, le professeur espère bien que cette nouveauté saura trouver son public en Pays d'Armagnac.
Renseignements : Atelier de Théâtre Romévien. Début des cours « Acting in french » à partir de mai jusqu'à fin juin, tous les lundis de 15 heures à 17 heures. Inscriptions au 05 62 28 8975.

le 3 mai
Rayé de la carte
:Gwenaël Badets
CASTELNAU-D'AUZAN. --Le tribunal administratif de Pau suspend la carte communale qui donnait le feu vert au Castel
Pour la première fois, les opposants au Castel ont obtenu une victoire devant une instance juridique. Vendredi dernier, le juge des référés du tribunal administratif de Pau (64) a suspendu la carte communale qui donnait le feu vert à cet imposant projet de résidence pour retraités d'Europe du Nord.
La justice administrative a retoqué ce document d'urbanisme voté par le conseil municipal le 23 janvier et approuvé par le préfet le 12 février. À la plus grande satisfaction de l'Association de sauvegarde du Gers et de Pharaonisme et tartarinades, qui se battent contre la construction du Castel.
Le cabinet d'avocats montpelliérain CGCB, qui défend les intérêts des opposants a obtenu gain de cause en plaidant sur « l'insuffisance d'information des conseillers municipaux, le défaut de consultation du centre régional de la propriété forestière, ou encore l'impact non compensé de la création de deux zones constructibles sur le périmètre du site Natura 2000 ».
Du côté de la mairie, on accuse le coup. « Cette décision implique la non-constructibilité. Elle annule le projet », résume le maire Philippe Beyries, le « papa » du Castel. « Je me suis battu pendant deux ans pour ce bébé, alors quand on voit ces gens qui ne veulent pas entendre tous les avantages, on a envie de tout ficher en l'air », lâche l'édile, fataliste.
Pourvoi. Ce que les partisans du projet craignent, et ce que ses opposants espèrent, c'est que la suspension décidée à Pau traîne en longueur. Voire qu'elle se transforme en annulation. Et que le promoteur du Castel, le Hollandais ProCapital, finisse par retirer ses billes.
C'est pourquoi la municipalité prépare d'ores et déjà la contre-attaque. « Nous avons quinze jours pour nous pourvoir en cassation. Avec nos avocats, nous allons réfléchir et nous allons nous battre » annonce Philippe Beyries, qui rappelle les bénéfices espérés du projet : « 150 emplois induits, une mine d'or pour la commune, des services? ».
Sylvie Louge, de Pharaonisme et tartarinades, continue de n'y voir qu'un désastre pour l'environnement : « La mairie a mis la charrue avant les b?ufs. Elle a commencé à dépenser un argent fou dans des études diverses. Mais pas sur les espèces protégées, ou sur la circulation par exemple : vous imaginez, la route qui va de Castelnau à Eauze, avec 600 voitures de plus ? »
Les opposants ont gagné une bataille, mais le siège du Castel est loin d'être levé.
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Bonne journée à tous!

Alors, les pros castel, on a du mal à avaler la pillulle de la suspension du projet.. Les auzanais seront tranquille cet été. Mais que les opposants au projet restent vigilant tant que le dossier n'est pas clos.

Vive le calme à Castelneau et que ce miroir aux alouettes ne voit jamais le jour. Vous ne savez pas la chance que vous avez, les petits villages qui arrivent à garder leur authenticitée sont de plus en plus rare, beaucoup de gens veulent quitter la ville car cela devient invivable et cela le sera de plus en plus.
Regardez en corse, s'ils ne protégaient leur ile de tous ses riches qui crois construire où bon leur semble parce-qu'ils ont de l'argent et en plus arrogants envers les petites gens qui arrivent en terrain conquit, le littoral corse serait entièrement bétonné et détruit. Chaque villa qui explose fait réfléchir ceux qui veulent s'y installer au mépris de la nature, et c'est grace à ces habitants que les envahisseurs reculent, et la corse reste toujours aussi belle ce qui est un atout majeur pour le tourisme qui est toujours aussi prospère pour l'économie de l'ile.
Ils sont en droit de défendre leur patrimoine tout comme vous et vous le faites bien. J'évite de parler de ceux qui approuvent le projet, car ils n'ont pas encore pris concsience de la gravitée de la chose, croyant tellement à la croissance imaginaire de l'économie. Je vous le dis encore, gardez votre tranquillitée et votre autonomie, c'est un bien que beaucoup ont vendu et regrettent maintenant.

arsène lupin (celui du message précédent sous le nom "l'invité")